Lauréat du Yakir 2014
Perth, Australie
La vie de Harry Hoffman OAM, gouverneur à vie de l’Appel unifié pour Israël, commence par le chapitre le plus sombre de l’histoire juive et se poursuit jusqu’à aujourd’hui, avec Israël en son cœur.
Harry est né en 1929 à Dubove, en Tchécoslovaquie. En mai 1944, il est déporté avec sa famille à Auschwitz, où sa mère et ses deux sœurs ont été assassinées. Rescapé, Harry émigre en Australie en 1949. Grâce à son travail acharné et à sa persévérance, il apprend l’anglais rapidement et fait carrière dans l’immobilier. En 1953, il épouse Sylvia Frochter, ils ont deux enfants, Susan et Alex, et un petit-fils, Joshua.
Harry Hoffman OAM, lauréat du Prix Yakir, avec son épouse Sylvia.
Entrepreneur immobilier à succès, Harry a reçu en l’an 2000 la médaille de l’Ordre de l’Australie (OAM) pour sa philanthropie en faveur de groupes communautaires et d’établissements d’enseignement. En 2003, il a reçu la Médaille du Centenaire, décernée par le gouvernement australien.
Harry est actif depuis toujours dans diverses organisations qui soutiennent des causes juives et israéliennes. Valorisant hautement l’éducation juive à laquelle il a été lui-même contraint de renoncer, il a apporté un soutien sans limite aux activités éducatives, ainsi qu’à l’État d’Israël.
Il est membre à vie de l’école Carmel à Perth, qui en 2009, a été rebaptisée école Carmel H. & S. Hoffman et G. Korsunski.
Harry et Sylvia sont des soutiens de longue date de l’Université hébraïque de Jérusalem, qui, au printemps 2012, a décerné un doctorat honorifique à Harry.
A l’occasion de son 80ème anniversaire, l’école Carmel a publié un livre sur la vie de Harry, « La haine n’a jamais siégé à ma table », par Christina Dullard OAM. Elle y écrit : « L’histoire de Harry est un conte de résilience face à l’adversité, une histoire d’optimisme robuste, d’occasions et de succès grisant, en dépit de défis divers et cruciaux, du type que peu d’entre nous ont eu à affronter. C’est l’histoire inspirante d’une vie remarquable et d’un partenariat qui incarne le principe de yishar koach (‘de succès en succès’) ».
Au fil des ans, Harry a assumé le plus haut niveau d’engagement. Au cours des dernières années, il a répondu aux besoins de l’immigration d’Éthiopie et de l’immigration de l’ex-Union soviétique, à la crise argentine et aux appels de soutien à Israël en temps de guerre avec le Liban et les Palestiniens. Harry a compris son rôle et fièrement servi l’État d’Israël par son soutien à l’Appel unifié pour Israël.
Le prix Yakir Keren Hayessod a été décerné à Harry Hoffman OAM pour son leadership, sa générosité et son dévouement indéfectible à Israël et son peuple. Son petit-fils Joshua a reçu le prix en son nom, des mains de la Direction de notre organisation, au cours d’une cérémonie émouvante à Mitspé Ramon, dans le Néguev.
« Merci pour tout ce que vous avez accompli, cher Harry, nos meilleurs vœux vous accompagnent pour de nombreuses années de bonne santé et de bonheur avec vos proches, et la poursuite de votre engagement en faveur d’Israël et du peuple juif ! »
De gauche à droite : Greg Masel, ancien directeur général du KH-AUI, Joshua Saddick, le petit-fils d’Harry Hoffman, qui a reçu le Prix en son nom, Yohanna Arbib-Perugia, ancienne présidente du Conseil mondial d’administration du KH-AUI, Eliezer (Moodi) Sandberg, ancien président mondial du KH-AUI et Julia Koschitzky, présidente d’honneur du KH-AUI.
